La construction bois continue de faire des émules : c’est le constat qui s’impose au vu du nombre de candidatures répertoriées concernant la 12e édition du Prix national de la construction bois (PNCB), en hausse de 26 % par rapport à l’an passé, cette hausse atteignant 47 % sur les cinq dernières années). Il apparaît que parmi les projets candidats, la réhabilitation de logements et d’équipements a augmenté de 37 % depuis 2018 ; une tendance qui pourrait s’affirmer, ainsi que le laisse supposer la mesure, annoncée le 12 juillet par l’État, consistant à augmenter de 1,6 milliard d'euros le budget alloué au dispositif MaPrimeRénov'. Reste à savoir l’impact que risque d’avoir l’évolution d’une réglementation incendie a priori peu favorable au bois…
Cette notion de progression, au-delà de la quantité de bois utilisé en construction, se doit d’intégrer, de plus en plus, la provenance de celui-ci, comme le montre l’implication, dans le PNCB, du label Bois de France et des certifications PEFC et FSC ; cette problématique de dynamique locale faisant à son tour écho à la reconduction, actée également le 12 juillet, de l’Accord chêne, créé en réponse aux tensions que rencontrent les transformateurs sur le marché des approvisionnements, et qui d’après le ministère de l’Agriculture a déjà permis de porter de 18 à 28 % la part du chêne commercialisé par contrat d’approvisionnement entre 2021 et 2022.
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